mardi 15 décembre 2009

2500$ d'amende et un document...

Bon mardi,
Mme Patry, journaliste pour le Journal de Lévis, nourrit notre compréhension dans la gestion de notre problématique en donnant la parole à M. Turcotte. Vous pouvez lire l'article ici

On y apprend qu'une amende de 2500$ a été donné à M. Turcotte.
Ce n'est toutefois pas cet élément qui est surprenant, mais bien plutôt le document que M. Turcotte a montré à la journaliste. Document qui stipule qu'il avait le droit de faire de l'abattage d'arbres. Mme Ladouceur de son côté confirme qu'il n'en avait pas le droit malgré ce document. Une question fort simple me vient en tête à la lecture de tout cela : «si M. Turcotte disait vrai, alors le service d'urbanisme pourrait-il lui-même faire fi de sa réglementation et autoriser l'abattage sans qu'un projet domiciliaire ne soit encore déposé ?» Et... Si ce document était vrai, alors une seconde question émerge : «Pourquoi avoir remis une amende alors ?»

Vraiment la compréhension de tout ce qui se joue derrière chez nous est digne des télé-séries américaines... Dommage qu'il n'y ait pas de House pour diagnostiquer tout cela. Il aurait l'avantage de tout exprimer clairement sans craindre de blesser qui que ce soit :)

Bonne semaine et regardez la neige... Elle cache ... la terre :)

N.B. En passant dernier commentaire : pour ceux et celles qui ont aménagé dans le secteur il y a déjà 10 ans et qui ont vu des plans leur indiquant que le lot derrière nos propriétés devait rester boiser... Êtes-vous surpris d'apprendre que ça fait 20 ans que l'on devait pourtant l'aménager ? Dommage que les documents écrits restent ;)

mercredi 2 décembre 2009

Amende confirmée pour des gens de «bonne/mauvaise» foi

Depuis lundi, plusieurs journalistes se sont faits les porte-voix de notre dossier

Les nouvelles infractions de la dernière fin de semaine (notamment l'abattage d'arbres) confirmées par une phrase du genre : «je suis chez nous monsieur. Je fais ce que je veux» (entendue sur les ondes de la radio de Radio-Canada dans le reportage de M. Alains St-Ours) pouvaient difficilement être accolées à un homme «de bonne foi». Ainsi, après plus de sept mois d'infractions et probablement une situation devenue difficile à gérer pour nos représentants, voilà qu'une première amende sera donnée. Cette information qui nous avait initialement été transmise sur les ondes de CKOI et de son animateur Jean-Pierre D'Auteuil a été confirmée par d'autres journalistes. Un représentant de la Ville nous contactera peut-être pour nous en informer...

À la question, «êtes-vous heureux de la situation ?», je ne répondrai pas pour mes voisins, car nous n'en avons pas encore discutés... Pour ma part, j'écrirai donc : « après sept mois, merci aux personnes de l'urbanisme de faire leur travail. J'aurais aimé que cela arrive avant, mais pour des raisons que j'ignore, il aura fallu une forêt réduite à un amas de terre pour que l'on agisse. »

Par le biais du journaliste M. Eric Moreault (Le Soleil), on a déjà appris que l'hypothèse de la «bonne foi des propriétaires» pouvait possiblement expliquer cette lenteur dans le processus de respect de la réglementation. La Ville ne croit maintenant plus en cette bonne foi : tant mieux! Nous, ça fait longtemps qu'on n'y croyait plus. Voici le plus récent article d'Éric Moreault, journal Le Soleil

D'autres journalistes qui se sont déplacés lors du conseil d'arrondissement ont aussi contribué à partager notre situation. Je m'en voudrais de ne pas les exposer :

Article«Chemin Forestier : les citoyens veulent des changements» de Marie-Christine Patry, journal de Lévis

Article « Du ménage dans Kaboul» de Catherine Bouchard, journal Le Peuple


À travers ces sept premiers mois de dénonciation, je donne une fière chandelle aux différents journalistes qui se sont intéressés à notre dossier et qui ont contribué à mieux faire comprendre notre problématique. Espérons maintenant que cette 1re amende sera la premier signe d'une réelle collaboration entre résidents et représentants de la Ville afin que tout ce qui se fait dans le futur le soit en toute légalité. Peut-être pourrions-nous pousser l'audace d'espérer que ces sept mois de «m....» seront excusés par une demande de plantation de quelques arbres. Ce pourrait être un geste démontrant la «bonne foi » de certains. «Bonne foi» qui a probablement été perdue au fil du temps alors que dans les pratiques effectives, on en vient à légitimer l'illégal et à croire que la vie des autres n'est pas influencée par nos propres actions.

Sur ce, allons travailler. Les nuits ont été courtes durant les derniers mois. Peut-être que certains auront espéré que l'on nous fatiguerait en gagnant du temps...

lundi 30 novembre 2009

Inspecteur + conseiller en aménagement = ? Une amende ?!?

Ce matin, le journaliste Alain St-Ours de la radio de Radio-Canada s'est entretenu avec M. Turcotte. Vous pouvez entendre le reportage de 7h30 ici. Si vous préférez lire, voici un article apparaissant sur le site de Radio-Canada. Dommage que je ne puisse trouver le reportage de 8h30, il était particulièrement intéressant. M.Turcotte confirmait qu'il n'avait pas de projet domiciliaire déposé.

Sur le lot, un inspecteur et le conseiller en aménagement se sont déplacés ce matin. Notre conseillère Mme Anne Ladouceur leur avait écrit hier les priant de régler la situation. J'ai aussi déposé une nouvelle lettre de plainte aujourd'hui. Suite à leur visite, le conseiller en aménagement m'a écrit et m'a avisée qu'un constat d'infraction serait émis (attention constat ne signifie pas du tout amende).

Dans leur émission Tout un retour, à CKOI, Jean-Pierre D'Auteuil et Yves Laramée discutent aussi de la suite des événements de cette fin de semaine. On y apprend que la Ville confirme remettre une amende de 500$ à 1000$ par méfait... Je ne sais comment on comptabilisera le tout, mais si c'est vrai, nous pourrons enfin dire que la Ville prend aussi notre parti... On devrait nous contacter pour nous confirmer le tout j'imagine.

Dénoncer c'est une chose, se faire entendre en est une autre, mais ... se faire comprendre semble être la partie la plus difficile et... elle nécessite du temps

Mélanie

samedi 28 novembre 2009


Bonjour,

Les "commandes officielles" vont vites! Depuis la réunion du conseil, vous avez sûrement remarqué que derrière chez vous, les travaux ont repris... Il y a qqn à la ville qui communique plus efficacement avec le promoteur que les citoyens... Bref, en ce beau samedi 28 novembre tout gris, MM. Blais et Turcotte procèdent à l'abattage et au brûlis derrière chez moi, et ce en toute légalité... depuis octobre! J'ai contacté le service de police et des incendies, et ils m'ont dit que M. Blais avait un permis valide jusqu'en janvier 2010. Ce qui me "surprend", c'est que Mme Ladouceur ne pouvait partager ce type d'information lorsque nous lui en avons fait la demande. De plus, lors d'un échange entre mon voisin et les proprios, ces derniers auraient mentionnés que la construction débuterait dès l'année prochaine - Je crois que certains politiciens souffrent d'amnésie sélective... Que j'aime la politique de village!!!

Bonne fin de semaine.
Kevin

jeudi 26 novembre 2009

Secteur Saint-Nicolas à Lévis

Les citoyens veulent des explications

Mise à jour le jeudi 26 novembre 2009 à 10 h 22

Arbre

Ce mercredi, 25 septembre, plusieurs résidents de la rue des Sizerins se sont déplacés afin d'assister, une nouvelle fois, au conseil d'arrondissement des Chutes-de-la-Chaudière-Ouest. Les visées :

1) réaffirmer l'insatisfaction des citoyens de constater qu'aucune amende n'a été émise aux propriétaires pour les infractions commises relativement aux travaux réalisés sans permis sur le lot situé sur le chemin Forestier.

2) vérifier si une demande a été faite relativement à la passation des services d'égout et d'aqueduc sur le chemin Forestier (réponse : aucune demande n'a été faite en ce sens et aucun projet domiciliaire n'a été déposé à ce jour).

3) dénoncer les incohérences dans la gestion administrative de l'ensemble du dossier

4) exprimer notre déception dans la gestion politique et administrative de ce dossier.

5) Exprimer que les déceptions du secteur du Domaine Forestier ne se limitent pas uniquement à la déforestation sans permis d'un lot. Elles s'accompagnent a) d'une absence toujours constatée d'un parc qui devait apparaitre depuis 2000 ; b) d'une demande d'ajout d'un stop sur la rue des Sizerins qui nous a été refusée ; c) de l'incohérence constatée dans l'évolution du projet domiciliaire pour lequel les citoyens n'ont pas le contrôle. De fait, les premiers résidents de la rue des Sizerins avaient initialement choisi cette rue, car le lot situé sur le chemin Forestier était zoné vert (zone du plan d'urbanisation préservée de tout urbanisme).

6) Faire valoir l'importance que notre Ville devrait accorder dans son développement à la préservation de certaines zones boisées qui devraient être partie intégrante des nouveaux projets domiciliaires.

7) Faire du dossier du chemin Forestier un symbole. Celui de résidents qui ont décidé de donner une voix à plusieurs autres problématiques similaires vécues dans notre arrondissement et qui restent ignorées. L'abattage d'arbres en masse est pratique courant dans l'ex-ville de St-Nicolas et semble être acceptée des gestionnaires de celle-ci.

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Au courant de cette journée, quelques journalistes se sont intéressés à notre problématique et ont porté nos propos à l'ensemble de la population. Voici deux reportages :

- Le journaliste Goran Doric de la SRC a réalisé ce reportage télé (2e séquence de 5 temps. Au temps : 2:17) Les images du déboisement parlent d'elles-mêmes.

- Ce jeudi matin, le journaliste Alain St-Ours, de la radio de Radio-Canada, présentait ce reportage (rendez-vous au temps 2:40). La suite de ce billet reprend la majorité de l'échange réalisé entre une résidente, Mélanie Tremblay et M. St-Ours.

Des citoyens du secteur Saint-Nicolas à Lévis ont manifesté mercredi leur mécontentement devant le conseil d'arrondissement Les Chutes-de-la-Chaudière-Ouest. Les résidents de la rue des Sizerins sont insatisfaits de la décision de la Ville de Lévis de ne pas sanctionner un promoteur qui a abattu des arbres sans permis.

Les citoyens cherchent ainsi à obtenir l'assurance de la Ville qu'un tel abattage illégal ne se reproduira plus. Ils sont préoccupés, car de nombreux projets domiciliaires sont en gestation à Lévis.

La porte-parole du comité de citoyens, Mélanie Tremblay, réclame une vision d'ensemble à Lévis. « On leur a demandé s'ils comptaient conserver une certaine zone forestière. Les gens ici n'ont pas de parc encore. On n'a même pas de trottoir pour se rallier au reste du village. Donc, on demandait a minima de conserver des petites zones forestières, parce que les gens ici font du ski de fond l'hiver. Les gens du quartier se promènent dans les sentiers. Cela a une valeur. Il faudrait que les personnes qui gèrent la Ville comprennent que cela a une valeur. »

Dans les faits, les résidents souhaitent surtout que la Ville respecte sa propre réglementation actuelle sur les arbres. « Pour des citoyens qui veulent ajouter un cabanon ou mettre une piscine et tout ça, on est très pointilleux sur le respect des règlements. Par contre, lorsque ce sont des projets de cette grande ampleur on ne gère pas de la même manière », précise Mme Tremblay.




mardi 10 novembre 2009

Des citoyens déplorent le laxisme de la ville
Publié le 03 novembre 2009 13h27

Ce sont des citoyens au bout du rouleau qui ont fait part de la coupe d’arbres illégale, des feux à ciel ouvert et des travaux de remblayage qui se sont déroulés sur un lot boisé de leur secteur : le chemin forestier. Leurs interventions auprès de la Ville de Lévis auront duré environ six mois et n’ont, selon eux, rien donné.

Par Marie-Christine Patry
mc.party@journaldelevis.com


« On a l’impression de faire rire de nous », a lancé Keven Fassett, résident de la rue des Sizerains. C’est que depuis le mois d’avril dernier, les résidents dénoncent régulièrement les actions du propriétaire du terrain, qui procède à l’abattage d’arbres sans permis, qui allume des feux à ciel ouvert et remblaye. Par courriels à la conseillère du secteur, Anne Ladouceur, par des représentations au conseil d’arrondissement et au conseil de ville et par des appels au service d’urbanisme, les résidents ont demandé à la Ville d’intervenir.

Toutefois, au final, le propriétaire ne recevra aucune pénalité. En effet, Christian Brière aux communications de la Ville de Lévis a indiqué qu’après une analyse du dossier, la Ville avait pris la décision de ne pas remettre d’amende, qu’il était « hasardeux » pour elle de procéder ainsi. Les travaux ont cependant dus être stoppés, indique-t-il, jusqu’à ce qu’un projet domiciliaire soit présenté. « S’il avait fait les choses dans les règles de l’art, il aurait pu faire la coupe de bois », a-t-il expliqué.

Mais pour les résidents Mélanie Tremblay et Keven Fassett, c’est à la ville que revient le blâme pour ce déboisement illégal sur près de 3000 mètre carré. « On n’en veut pas à l’entrepreneur parce qu’il profite tout simplement des largesses de la Ville », poursuit M. Fassett. Mélanie Tremblay, dont le lot en question voisine la propriété, aurait prévenu Mme Ladouceur, le 27 avril dernier puisque les propriétaires avaient débuté l’abattage d’arbres quelques jours auparavant. Ont suivi des feux à ciel ouvert, parfois sans surveillance. « Les pompiers ont dû se déplacer à deux ou trois reprises », a raconté Mme Tremblay. Et c’est sans parler des inconvénients des travaux qui étaient réalisés sept jours sur sept. Mme Tremblay aurait également vu apparaître de la terre haute de 5 mètres derrière chez elle pour les travaux de remblayage alors que ce ne serait, selon les informations qu’elle a obtenues, que deux mètres qui seraient autorisés. Soulignons que pour les travaux de remblayage, le propriétaire a toutefois obtenu une certification.

La crainte de voir apparaître des jumelés ou des condos

Au-delà de ses travaux, Mme Tremblay dit craindre ce qu’elle verra apparaître à cet endroit dans quelques années. C’est que, semble-t-il, l’acquéreur du lot, serait spécialisé dans les condos et les jumelés. Ce qui nécessiterait par contre un changement de zonage. Elle soupçonne la ville de pencher plus souvent qu’autrement du côté des promoteurs. À cet effet, M. Brière se fait toutefois rassurant et souligne qu’il est très rare qu’un zonage unifamiliale soit modifié.

Quant à Mme Ladouceur, conseillère du secteur, elle a expliqué s’être occupé du dossier qui est ensuite passé aux mains du Service à la clientèle. Concernant le délai de réaction de la ville, elle a souligné que « ce ne sont pas des dossiers qui sont rapides ». Elle soupçonne toutefois que la sortie publique de ce dossier, qui était alors en pleine campagne électorale, soit un peu politique, Mme Tremblay ayant signé la mise en candidature de son opposante, Nassiba Hammou. Au moment de mettre sous presse, le propriétaire Jean-Guy Turcotte, n’avait pas retourner notre appel.

http://www.icilevis.com/fr/index-lecture.aspx?sortcode=1.33.45&id_article=2278



vendredi 30 octobre 2009

Journal Le Peuple

Catherine Bouchard présente, dans la version déjà en ligne du journal Le Peuple, son article «Abattage d'arbres illégal sans pénalité». La version papier paraîtra dans au courant de la semaine du 1er novembre.

Elle propose aussi un second article «Jean-Guy Turcotte se défend» .

Encore une fois l'incohérence du remblai alors qu'il n'y a toujours pas de projet domiciliaire déposé ne semble pas être perçue de M. Brière et de Mme Ladouceur. L'abattage d'arbres, les feux à ciel ouvert sont considérés comme des actes illégaux, mais de la bouche même de M. Turcotte, on confirme que la Ville n'a rien fait pour l'arrêter, ni lui exiger de se conformer.

«La petite fille» devrait le laisser travailler en paix, après tout il a à coeur les arbres, pour preuve, après avoir détruit une forêt, il compte planter d'autres arbres qui devraient, dans 50 ans, être aussi matures que ceux qui étaient déjà là ;)

Bonne lecture!