jeudi 26 novembre 2009

Secteur Saint-Nicolas à Lévis

Les citoyens veulent des explications

Mise à jour le jeudi 26 novembre 2009 à 10 h 22

Arbre

Ce mercredi, 25 septembre, plusieurs résidents de la rue des Sizerins se sont déplacés afin d'assister, une nouvelle fois, au conseil d'arrondissement des Chutes-de-la-Chaudière-Ouest. Les visées :

1) réaffirmer l'insatisfaction des citoyens de constater qu'aucune amende n'a été émise aux propriétaires pour les infractions commises relativement aux travaux réalisés sans permis sur le lot situé sur le chemin Forestier.

2) vérifier si une demande a été faite relativement à la passation des services d'égout et d'aqueduc sur le chemin Forestier (réponse : aucune demande n'a été faite en ce sens et aucun projet domiciliaire n'a été déposé à ce jour).

3) dénoncer les incohérences dans la gestion administrative de l'ensemble du dossier

4) exprimer notre déception dans la gestion politique et administrative de ce dossier.

5) Exprimer que les déceptions du secteur du Domaine Forestier ne se limitent pas uniquement à la déforestation sans permis d'un lot. Elles s'accompagnent a) d'une absence toujours constatée d'un parc qui devait apparaitre depuis 2000 ; b) d'une demande d'ajout d'un stop sur la rue des Sizerins qui nous a été refusée ; c) de l'incohérence constatée dans l'évolution du projet domiciliaire pour lequel les citoyens n'ont pas le contrôle. De fait, les premiers résidents de la rue des Sizerins avaient initialement choisi cette rue, car le lot situé sur le chemin Forestier était zoné vert (zone du plan d'urbanisation préservée de tout urbanisme).

6) Faire valoir l'importance que notre Ville devrait accorder dans son développement à la préservation de certaines zones boisées qui devraient être partie intégrante des nouveaux projets domiciliaires.

7) Faire du dossier du chemin Forestier un symbole. Celui de résidents qui ont décidé de donner une voix à plusieurs autres problématiques similaires vécues dans notre arrondissement et qui restent ignorées. L'abattage d'arbres en masse est pratique courant dans l'ex-ville de St-Nicolas et semble être acceptée des gestionnaires de celle-ci.

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Au courant de cette journée, quelques journalistes se sont intéressés à notre problématique et ont porté nos propos à l'ensemble de la population. Voici deux reportages :

- Le journaliste Goran Doric de la SRC a réalisé ce reportage télé (2e séquence de 5 temps. Au temps : 2:17) Les images du déboisement parlent d'elles-mêmes.

- Ce jeudi matin, le journaliste Alain St-Ours, de la radio de Radio-Canada, présentait ce reportage (rendez-vous au temps 2:40). La suite de ce billet reprend la majorité de l'échange réalisé entre une résidente, Mélanie Tremblay et M. St-Ours.

Des citoyens du secteur Saint-Nicolas à Lévis ont manifesté mercredi leur mécontentement devant le conseil d'arrondissement Les Chutes-de-la-Chaudière-Ouest. Les résidents de la rue des Sizerins sont insatisfaits de la décision de la Ville de Lévis de ne pas sanctionner un promoteur qui a abattu des arbres sans permis.

Les citoyens cherchent ainsi à obtenir l'assurance de la Ville qu'un tel abattage illégal ne se reproduira plus. Ils sont préoccupés, car de nombreux projets domiciliaires sont en gestation à Lévis.

La porte-parole du comité de citoyens, Mélanie Tremblay, réclame une vision d'ensemble à Lévis. « On leur a demandé s'ils comptaient conserver une certaine zone forestière. Les gens ici n'ont pas de parc encore. On n'a même pas de trottoir pour se rallier au reste du village. Donc, on demandait a minima de conserver des petites zones forestières, parce que les gens ici font du ski de fond l'hiver. Les gens du quartier se promènent dans les sentiers. Cela a une valeur. Il faudrait que les personnes qui gèrent la Ville comprennent que cela a une valeur. »

Dans les faits, les résidents souhaitent surtout que la Ville respecte sa propre réglementation actuelle sur les arbres. « Pour des citoyens qui veulent ajouter un cabanon ou mettre une piscine et tout ça, on est très pointilleux sur le respect des règlements. Par contre, lorsque ce sont des projets de cette grande ampleur on ne gère pas de la même manière », précise Mme Tremblay.




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