mardi 15 décembre 2009
2500$ d'amende et un document...
mercredi 2 décembre 2009
Amende confirmée pour des gens de «bonne/mauvaise» foi
Les nouvelles infractions de la dernière fin de semaine (notamment l'abattage d'arbres) confirmées par une phrase du genre : «je suis chez nous monsieur. Je fais ce que je veux» (entendue sur les ondes de la radio de Radio-Canada dans le reportage de M. Alains St-Ours) pouvaient difficilement être accolées à un homme «de bonne foi». Ainsi, après plus de sept mois d'infractions et probablement une situation devenue difficile à gérer pour nos représentants, voilà qu'une première amende sera donnée. Cette information qui nous avait initialement été transmise sur les ondes de CKOI et de son animateur Jean-Pierre D'Auteuil a été confirmée par d'autres journalistes. Un représentant de la Ville nous contactera peut-être pour nous en informer...
À la question, «êtes-vous heureux de la situation ?», je ne répondrai pas pour mes voisins, car nous n'en avons pas encore discutés... Pour ma part, j'écrirai donc : « après sept mois, merci aux personnes de l'urbanisme de faire leur travail. J'aurais aimé que cela arrive avant, mais pour des raisons que j'ignore, il aura fallu une forêt réduite à un amas de terre pour que l'on agisse. »
Par le biais du journaliste M. Eric Moreault (Le Soleil), on a déjà appris que l'hypothèse de la «bonne foi des propriétaires» pouvait possiblement expliquer cette lenteur dans le processus de respect de la réglementation. La Ville ne croit maintenant plus en cette bonne foi : tant mieux! Nous, ça fait longtemps qu'on n'y croyait plus. Voici le plus récent article d'Éric Moreault, journal Le Soleil
D'autres journalistes qui se sont déplacés lors du conseil d'arrondissement ont aussi contribué à partager notre situation. Je m'en voudrais de ne pas les exposer :
Article«Chemin Forestier : les citoyens veulent des changements» de Marie-Christine Patry, journal de Lévis
Article « Du ménage dans Kaboul» de Catherine Bouchard, journal Le Peuple
À travers ces sept premiers mois de dénonciation, je donne une fière chandelle aux différents journalistes qui se sont intéressés à notre dossier et qui ont contribué à mieux faire comprendre notre problématique. Espérons maintenant que cette 1re amende sera la premier signe d'une réelle collaboration entre résidents et représentants de la Ville afin que tout ce qui se fait dans le futur le soit en toute légalité. Peut-être pourrions-nous pousser l'audace d'espérer que ces sept mois de «m....» seront excusés par une demande de plantation de quelques arbres. Ce pourrait être un geste démontrant la «bonne foi » de certains. «Bonne foi» qui a probablement été perdue au fil du temps alors que dans les pratiques effectives, on en vient à légitimer l'illégal et à croire que la vie des autres n'est pas influencée par nos propres actions.
Sur ce, allons travailler. Les nuits ont été courtes durant les derniers mois. Peut-être que certains auront espéré que l'on nous fatiguerait en gagnant du temps...
lundi 30 novembre 2009
Inspecteur + conseiller en aménagement = ? Une amende ?!?
Sur le lot, un inspecteur et le conseiller en aménagement se sont déplacés ce matin. Notre conseillère Mme Anne Ladouceur leur avait écrit hier les priant de régler la situation. J'ai aussi déposé une nouvelle lettre de plainte aujourd'hui. Suite à leur visite, le conseiller en aménagement m'a écrit et m'a avisée qu'un constat d'infraction serait émis (attention constat ne signifie pas du tout amende).
Dans leur émission Tout un retour, à CKOI, Jean-Pierre D'Auteuil et Yves Laramée discutent aussi de la suite des événements de cette fin de semaine. On y apprend que la Ville confirme remettre une amende de 500$ à 1000$ par méfait... Je ne sais comment on comptabilisera le tout, mais si c'est vrai, nous pourrons enfin dire que la Ville prend aussi notre parti... On devrait nous contacter pour nous confirmer le tout j'imagine.
Dénoncer c'est une chose, se faire entendre en est une autre, mais ... se faire comprendre semble être la partie la plus difficile et... elle nécessite du temps
Mélanie
samedi 28 novembre 2009
Bonjour,
jeudi 26 novembre 2009
Secteur Saint-Nicolas à Lévis
Les citoyens veulent des explications
Mise à jour le jeudi 26 novembre 2009 à 10 h 22
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Ce mercredi, 25 septembre, plusieurs résidents de la rue des Sizerins se sont déplacés afin d'assister, une nouvelle fois, au conseil d'arrondissement des Chutes-de-la-Chaudière-Ouest. Les visées :
1) réaffirmer l'insatisfaction des citoyens de constater qu'aucune amende n'a été émise aux propriétaires pour les infractions commises relativement aux travaux réalisés sans permis sur le lot situé sur le chemin Forestier.
2) vérifier si une demande a été faite relativement à la passation des services d'égout et d'aqueduc sur le chemin Forestier (réponse : aucune demande n'a été faite en ce sens et aucun projet domiciliaire n'a été déposé à ce jour).
3) dénoncer les incohérences dans la gestion administrative de l'ensemble du dossier
4) exprimer notre déception dans la gestion politique et administrative de ce dossier.
5) Exprimer que les déceptions du secteur du Domaine Forestier ne se limitent pas uniquement à la déforestation sans permis d'un lot. Elles s'accompagnent a) d'une absence toujours constatée d'un parc qui devait apparaitre depuis 2000 ; b) d'une demande d'ajout d'un stop sur la rue des Sizerins qui nous a été refusée ; c) de l'incohérence constatée dans l'évolution du projet domiciliaire pour lequel les citoyens n'ont pas le contrôle. De fait, les premiers résidents de la rue des Sizerins avaient initialement choisi cette rue, car le lot situé sur le chemin Forestier était zoné vert (zone du plan d'urbanisation préservée de tout urbanisme).
6) Faire valoir l'importance que notre Ville devrait accorder dans son développement à la préservation de certaines zones boisées qui devraient être partie intégrante des nouveaux projets domiciliaires.
7) Faire du dossier du chemin Forestier un symbole. Celui de résidents qui ont décidé de donner une voix à plusieurs autres problématiques similaires vécues dans notre arrondissement et qui restent ignorées. L'abattage d'arbres en masse est pratique courant dans l'ex-ville de St-Nicolas et semble être acceptée des gestionnaires de celle-ci.
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Au courant de cette journée, quelques journalistes se sont intéressés à notre problématique et ont porté nos propos à l'ensemble de la population. Voici deux reportages :
- Le journaliste Goran Doric de la SRC a réalisé ce reportage télé (2e séquence de 5 temps. Au temps : 2:17) Les images du déboisement parlent d'elles-mêmes.
- Ce jeudi matin, le journaliste Alain St-Ours, de la radio de Radio-Canada, présentait ce reportage (rendez-vous au temps 2:40). La suite de ce billet reprend la majorité de l'échange réalisé entre une résidente, Mélanie Tremblay et M. St-Ours.
Des citoyens du secteur Saint-Nicolas à Lévis ont manifesté mercredi leur mécontentement devant le conseil d'arrondissement Les Chutes-de-la-Chaudière-Ouest. Les résidents de la rue des Sizerins sont insatisfaits de la décision de la Ville de Lévis de ne pas sanctionner un promoteur qui a abattu des arbres sans permis.
Les citoyens cherchent ainsi à obtenir l'assurance de la Ville qu'un tel abattage illégal ne se reproduira plus. Ils sont préoccupés, car de nombreux projets domiciliaires sont en gestation à Lévis.
La porte-parole du comité de citoyens, Mélanie Tremblay, réclame une vision d'ensemble à Lévis. « On leur a demandé s'ils comptaient conserver une certaine zone forestière. Les gens ici n'ont pas de parc encore. On n'a même pas de trottoir pour se rallier au reste du village. Donc, on demandait a minima de conserver des petites zones forestières, parce que les gens ici font du ski de fond l'hiver. Les gens du quartier se promènent dans les sentiers. Cela a une valeur. Il faudrait que les personnes qui gèrent la Ville comprennent que cela a une valeur. »
Dans les faits, les résidents souhaitent surtout que la Ville respecte sa propre réglementation actuelle sur les arbres. « Pour des citoyens qui veulent ajouter un cabanon ou mettre une piscine et tout ça, on est très pointilleux sur le respect des règlements. Par contre, lorsque ce sont des projets de cette grande ampleur on ne gère pas de la même manière », précise Mme Tremblay.
mardi 10 novembre 2009

Ce sont des citoyens au bout du rouleau qui ont fait part de la coupe d’arbres illégale, des feux à ciel ouvert et des travaux de remblayage qui se sont déroulés sur un lot boisé de leur secteur : le chemin forestier. Leurs interventions auprès de la Ville de Lévis auront duré environ six mois et n’ont, selon eux, rien donné.
Par Marie-Christine Patry
mc.party@journaldelevis.com
« On a l’impression de faire rire de nous », a lancé Keven Fassett, résident de la rue des Sizerains. C’est que depuis le mois d’avril dernier, les résidents dénoncent régulièrement les actions du propriétaire du terrain, qui procède à l’abattage d’arbres sans permis, qui allume des feux à ciel ouvert et remblaye. Par courriels à la conseillère du secteur, Anne Ladouceur, par des représentations au conseil d’arrondissement et au conseil de ville et par des appels au service d’urbanisme, les résidents ont demandé à la Ville d’intervenir.
Toutefois, au final, le propriétaire ne recevra aucune pénalité. En effet, Christian Brière aux communications de la Ville de Lévis a indiqué qu’après une analyse du dossier, la Ville avait pris la décision de ne pas remettre d’amende, qu’il était « hasardeux » pour elle de procéder ainsi. Les travaux ont cependant dus être stoppés, indique-t-il, jusqu’à ce qu’un projet domiciliaire soit présenté. « S’il avait fait les choses dans les règles de l’art, il aurait pu faire la coupe de bois », a-t-il expliqué.
Mais pour les résidents Mélanie Tremblay et Keven Fassett, c’est à la ville que revient le blâme pour ce déboisement illégal sur près de 3000 mètre carré. « On n’en veut pas à l’entrepreneur parce qu’il profite tout simplement des largesses de la Ville », poursuit M. Fassett. Mélanie Tremblay, dont le lot en question voisine la propriété, aurait prévenu Mme Ladouceur, le 27 avril dernier puisque les propriétaires avaient débuté l’abattage d’arbres quelques jours auparavant. Ont suivi des feux à ciel ouvert, parfois sans surveillance. « Les pompiers ont dû se déplacer à deux ou trois reprises », a raconté Mme Tremblay. Et c’est sans parler des inconvénients des travaux qui étaient réalisés sept jours sur sept. Mme Tremblay aurait également vu apparaître de la terre haute de 5 mètres derrière chez elle pour les travaux de remblayage alors que ce ne serait, selon les informations qu’elle a obtenues, que deux mètres qui seraient autorisés. Soulignons que pour les travaux de remblayage, le propriétaire a toutefois obtenu une certification.
La crainte de voir apparaître des jumelés ou des condos
Au-delà de ses travaux, Mme Tremblay dit craindre ce qu’elle verra apparaître à cet endroit dans quelques années. C’est que, semble-t-il, l’acquéreur du lot, serait spécialisé dans les condos et les jumelés. Ce qui nécessiterait par contre un changement de zonage. Elle soupçonne la ville de pencher plus souvent qu’autrement du côté des promoteurs. À cet effet, M. Brière se fait toutefois rassurant et souligne qu’il est très rare qu’un zonage unifamiliale soit modifié.
Quant à Mme Ladouceur, conseillère du secteur, elle a expliqué s’être occupé du dossier qui est ensuite passé aux mains du Service à la clientèle. Concernant le délai de réaction de la ville, elle a souligné que « ce ne sont pas des dossiers qui sont rapides ». Elle soupçonne toutefois que la sortie publique de ce dossier, qui était alors en pleine campagne électorale, soit un peu politique, Mme Tremblay ayant signé la mise en candidature de son opposante, Nassiba Hammou. Au moment de mettre sous presse, le propriétaire Jean-Guy Turcotte, n’avait pas retourner notre appel.
http://www.icilevis.com/fr/index-lecture.aspx?sortcode=1.33.45&id_article=2278
vendredi 30 octobre 2009
Journal Le Peuple
Elle propose aussi un second article «Jean-Guy Turcotte se défend» .
Encore une fois l'incohérence du remblai alors qu'il n'y a toujours pas de projet domiciliaire déposé ne semble pas être perçue de M. Brière et de Mme Ladouceur. L'abattage d'arbres, les feux à ciel ouvert sont considérés comme des actes illégaux, mais de la bouche même de M. Turcotte, on confirme que la Ville n'a rien fait pour l'arrêter, ni lui exiger de se conformer.
«La petite fille» devrait le laisser travailler en paix, après tout il a à coeur les arbres, pour preuve, après avoir détruit une forêt, il compte planter d'autres arbres qui devraient, dans 50 ans, être aussi matures que ceux qui étaient déjà là ;)
Bonne lecture!
Le Soleil
Impossible de ne pas répondre à la réponse de Mme Ladouceur. «Madame, vous dites avoir tout fait pour nous aider... D'accord, nous voulons bien vous croire... Mais qu'avez-vous fait au juste, ce n'est pas clair dans nos têtes ?»
«Vous avez avisé le directeur du Service à la Clientèle, c'est vrai. Mais pourquoi ne l'avez-vous fait qu'à la fin septembre, cinq mois après le début des travaux ? Vous dites que le remblayage se fait en toute légalité... D'accord, nous acceptons... Mais s'il est vrai, comment se fait-il qu'il nous soit impossible de visualiser les documents faisant état de cela ? Peut-être étaient-ils égarés au moment de notre demande ? D'accord, nous acceptons une nouvelle fois de vous croire.»
Encore une autre question : «S'il est vrai que le certificat d'autorisation pour remblai ait effectivement été mis, comment se fait-il que l'on ait pas préliminairement exigé que le projet domiciliaire soit accepté ?»
«Le Soleil» n'aura peut-être pas fait briller notre journée, mais il aura eu le mérite de nous démontrer, une nouvelle fois, que la Ville «s'occupe bien de nous».
Voilà qui devrait nous rassurer.
vendredi 23 octobre 2009
La radio de Radio-Canada parle de nous
Merci aussi à Jean-Pierre D'Auteuil, de la radio CFEL, qui a parlé de nous dans son émission ce jeudi 22 octobre.
Élections municipales - Ville de Lévis
Collusion à la ville de Lévis ou simple incompétence au sein de l’équipe Roy-Marinelli ?
Saint-Nicolas - secteur Chemin Forestier, le 19 octobre 2009.
Depuis près d’un an, des résidents se manifestent activement auprès des élus municipaux et du service d’urbanisme de l’arrondissement St-Nicolas concernant un lot [qui était] boisé sur le Chemin Forestier. Ce lot borde des résidences de la Rue des Sizerins. Le litige : l’achat et l’exploitation du lot par un contracteur qui profite du laxisme de la Ville pour déboiser, remblayer et faire des feux à ciel ouvert sans permis ni autorisation - et ce -malgré les nombreux courriels, lettres de plaintes et appels téléphoniques transmis à la conseillère Mme Anne Ladouceur, à la Mairesse et à différents agents du service d’urbanisme. Alors que Mme Roy-Marinelli prétend faire la promotion du Développement Durable (Le Soleil, septembre 2009), l’inaction de la Ville dans le présent dossier est une belle preuve de l’inadéquation du message de notre Mairesse et des actions qui sont posées [ou qui devraient l’être]. Nous, résidants touchés par la problématique, croyons que cette dernière mérite d’être connue des citoyens - payeurs de taxes.
Voici quelques faits marquants :
Octobre 2008 : des citoyens contactent la conseillère du secteur du Chemin Forestier pour obtenir le nom des propriétaires d’un lot boisé. Ils désirent en faire l’acquisition pour y aménager un espace vert pour les habitants du secteur qui réclament un parc depuis 5 ans.
Mars 2009 : une résidente relance la conseillère pour obtenir des détails sur le lot. Les demandes restent lettre morte.
Avril 2009 : les propriétaires du lot se présentent sur les lieux et procèdent à l’abattage d’arbres en masse. Des résidents rencontrent les propriétaires et recueillent leurs noms.
Mai à Juillet 2009 : Multiples échanges avec les élus et plaintes à la ville, pendant que le constructeur poursuit ses activités de déboisement, remblayage et feux à ciel ouvert sans autorisation, et ce, de 7h à 22h, autant en semaine que durant les fins de semaine.
Juillet à Septembre 2009 : Présences aux rencontres du conseil de Ville et au conseil d’arrondissement pour questionner les inactions des élus dans ce dossier. Un certificat d’autorisation est -semble-t-il-émis pour l’édification d’un mur de soutènement-lequel est déjà fait- alors que le projet domiciliaire n’est toujours pas autorisé.
Octobre 2009 : Certains événements nous portent à croire que des actions délibérées ou non sont posées dans le but de favoriser les intérêts du contracteur. À preuve, la Ville permet de décharger des matériaux provenant des travaux de réfections de la Route Marie-Victorin sur le terrain privé dudit contracteur.
Après plus d’une année, nous en arrivons à la conclusion que malheureusement, l’histoire semble se répéter (Boisé St-Laurent). La Ville tenterait-elle de protéger les intérêts financiers de certains entrepreneurs aux dépends du bien-être des résidents payeurs de taxes de la ville ? Malgré les bonnes intentions verbalisées par nos représentants, nous en venons à croire que oui. Nous, payeurs de taxe, aimerions bien profiter de nos propriétés dans le respect et dans la tranquilité. Nous voudrions que nos taxes contribuent à l’amélioration de notre Ville, celle-ci s’exprimant par l’augmentation des services aux citoyens actuels et, si elle avait à passer par le développement domiciliaire, notre Ville devrait a minima considérer les résidents qui sont déjà là et qui se sont assurés de respecter les règlements municipaux lorsqu’ils ont élu domicile à Lévis.